Les premières traces du Domaine datent du XVIᵉ siècle, lorsqu’Etienne de Rostéguy de Lancre – marchand de Saint-Macaire, Conseiller au Parlement de Bordeaux, Seigneur de Tastes et de Saint-André-du-Bois – construit la « Maison noble de Taste ». La famille de Lancre reste propriétaire du domaine durant deux cents ans.
Catherine de Forcade – veuve du Baron de Malromé – en fait l’acquisition en 1780, elle marque de sa personnalité le domaine qui porte depuis lors son nom.
En 1847, le Château est transmis à Jean Adolphe de Forcade, président du Conseil d’État sous Napoléon III, et à son demi-frère, le Maréchal de Saint-Arnaud, gouverneur de Paris et ministre de la Guerre. Ils font restaurer Malromé « d’après Viollet-le-Duc ».
En 1883, la Comtesse Adèle de Toulouse-Lautrec achète le Château Malromé, avec ses 34 hectares de vignes, à la veuve de Forcade la Roquette. Elle réalise cette acquisition avec sa dot perçue lors de son mariage, et qui va lui permettre de vivre loin de son mari, le Comte Alphonse de Toulouse-Lautrec.
Après la mort d’Adèle de Toulouse-Lautrec, le domaine sera occupé par plusieurs propriétaires éminents, notamment le docteur Gabriel Seynat adjoint au maire de Bordeaux élu en 1947, Jacques Chaban Delmas.
Le domaine viticole du Château est l’un des plus anciens toujours en activité et puise dans son savoir-faire centenaire et son terroir afin de révéler la signature aromatique unique des vins Henri de Malromé.