A l’oeil
La dégustation commence par un examen visuel de la « robe » du vin. Dans les différents cas, il en montre la couleur et la clarté. La « robe » peut aussi traduire la maturité du vin. Lorsqu’il est jeune, le vin blanc a une robe jaune pâle aux reflets verts. Avec l’âge, il prend une teinte jaune orangé.En revanche, pour le vin rouge, c’est l’inverse : lorsqu’il est jeune, la robe est sombre, avec des reflets violets, voire bleutés. Avec la maturatioin, il pâlit : la couleur cerise mûre devient rouge orangé, puis acajou pour les vins de garde.
Au nez
L’examen olfactif se déroule en deux étapes. Le bouquet consiste à sentir le vin au-dessus du verre sans remuer. Ensuite, faites tourner le verre dans le sens des aiguilles d’une montre pour libérer les arômes, et en même temps, définissez les odeurs, qui sont classées en dix familles : animales, boisées, épicées, balsamiques, chimiques, florales, fruitées, végétales, empyreumatiques et éthérées.
En bouche
Enfin, l’examen gustatif débute par une attaque en bouche de quelques secondes, pour permettre au vin d’entrer en contact avec vos papilles : en effet, le bout de la langue capte le sucré, le bord capte l’acidité et le dos capte l’amertume. Lorsque le vin est en bouche, inhalez un peu d’air afin d’aérer et de réchauffer le liquide, pour percevoir les arômes par rétro-olfaction dans la cavité nasale. Au final, si les arômes restent longtemps en bouche, c’est ce que le vin est de bonne qualité.